La Rose & le Clos de Vougeot

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Une ôde au vin et à l'amour


La première variété de roses portant le nom de Rose de Château de Clos de Vougeot a été créée en 1908 par le pépiniériste-rosiériste lyonnais Joseph Pernet-Ducher (1859-1928). Considéré comme le producteur le plus prolifique de son temps avec la création de plus d'une centaine de rosiers par an, c'est à Joseph Pernet-Ducher que l'on doit la première rose éponyme du Château du Clos de Vougeot qui se caractérise par des pétales d'un rouge cramoisi écarlate nuancé d'un rouge feu en passant au pourpre velouté et au parfum odorant.

Les visiteurs du château peuvent d'ailleurs profiter de cette variété entre mai et octobre dans la coure intérieure de l'ancienne cuverie du Château du Clos de Vougeot.

Baptême de la Rose Clos Vougeot® au cœur du vignoble bourguignon.

C'est un peu plus tard en 1984, à l'occasion du 50ème anniversaire de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin que le pépiniériste français Georges Delbard crée une seconde variété appelée Rose Clos Vougeot®.
Cette rose se caractérise par des pétales d'un rouge-rosé profond souligné d'une lumineuse intensité. Sa couleur riche et veloutée rappelle les robes les plus soyeuses des grands millésimes de son appellation Clos-Vougeot Grand Cru. Son parfum subtil, quant à lui, se caractérise par des notes fruitées et florales.

Trente-cinq ans après la création de cette rose, Henri et Arnaud Delbard, fils et petits fils de Georges Delbard et les Pépinières et Roseraies Georges Delbard ont présenté et fait baptiser : la Rose Clos Vougeot® Delrous - millésime 2019 de cette variété de rose Clos Vougeot® - le 25 mai 2019 au Château du Clos de Vougeot à l'occasion du Chapitre des Roses de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin.

La rose et la vigne en Bourgogne

Si la rose est le symbole universel de l'amour, elle possède également une fonction importante dans les régions viticoles telles que la Bourgogne. Considéré comme un indicateur végétal naturel précieux, le rosier permet de voir apparaître en amont les maladies de la vigne (notamment l'oïdium, le phylloxéra ou encore le mildiou), avant qu'elles ne puissent se répandre sur l'ensemble du vignoble. Plantés au-devant des rangs de vigne, les rosiers, plus sensibles encore que la vigne, sont touchés les premiers par les maladies, permettant ainsi d'alerter les viticulteurs et de pouvoir traiter la vigne à temps.

Une seconde explication - plus pittoresque - justifie la présence des rosiers. Les chevaux autrefois chargés de labour dans les vignes discernaient les couleurs chatoyantes des roses des feuilles de vigne et leur indiquaient ainsi la fin du rang. L'animal pouvait effectuer son demi-tour sans trop heurter les pieds de vigne et entamer ainsi le labour du rang suivant.




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